Sonate K. 485
Sonate K. 485 ut majeur — , Andante è cantabile, 55 mes.
⋅ K.484 ← K.485 → K.486 ⋅ L.152 ← L.153 → L.154 ⋅ P.488 ← P.490 → P.491 ⋅ F.428 ← F.429 → F.430 —
⋅ XII 1 ← Venise XII 2 → XII 3
⋅ XIV 1 ← Parme XIV 2 → XIV 3
⋅ I 19 ← Münster I 20 → I 21
⋅ 98 ← Cary 99 → 100
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La sonate K. 485 (F.429/L.153) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate K. 485, notée Andante è cantabile, est la première d'un triptyque en ut majeur, avec les sonates suivantes, K. 486 et 487. Il s'agit de l’avant-dernier du corpus. La sonate contient des fusées en gammes rapides, sixtes et octaves dans la partie mineure. La sonate réclame un clavecin le plus large de tout le corpus : du fa grave (fa1) au sol aigu (sol3)[1].
Même si l'on peut ressentir l'influence directe ou indirecte du style de la pastorale de Couperin, à la fois dans l'humeur et dans la mesure, notamment les triolets que porte une battue alla breve[2], l'ouverture ne laisse pas deviner dans son style galant — généralement à l'ambitus étroit — que Scarlatti prépare une œuvre à la texture et au sens de l’espacement inégalés par toute autre sonate[3].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 2 du volume XII (Ms. 9783) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIV 2 (Ms. A. G. 31419), Münster (D-MÜp) I 20 (Sant Hs 3964) et Vienne C 16 (VII 28011 C)[4]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 99[5],[6].
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Parme XIV 2.
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Parme XIV 2 (fin de la première section).
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Venise XII 2.
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Venise XII 2 (fin de la première section).
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Venise XII 2 (début de la seconde section).
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Venise XII 2 (fin de la sonate).
Interprètes
[modifier | modifier le code]La sonate K. 485 est défendue au piano, notamment par Soyeon Lee (2006, Naxos, vol. 8) et Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) ; au clavecin, elle est jouée par Luciano Sgrizzi (1979, Erato), Scott Ross (1985, Erato)[7], Eiji Hashimoto (1996, Klavier), Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 5) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 11). Fábio Zanon (2000, Musical Heritage) l'interprète à la guitare.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 228 (161).
- Grante 2017, p. 15.
- Sutcliffe 2008, p. 200.
- Kirkpatrick 1982, p. 472.
- (en) Pierpont Morgan Library Dept. of Music Manuscripts and Books, « Mary Flagler Cary Music Coll. — Cary ID 316355, ms. 703 », sur morganlibrary.org.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti, Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato/Éditions Costallat (2564-62092-2 (livret : 2292-45309-2)), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) W. Dean Sutcliffe, The Keyboard Sonatas of Domenico Scarlatti and Eighteenth-Century Musical Style, Cambridge / New York, Cambridge University Press, , xi-400 (ISBN 978-0-521-07122-2, OCLC 1005658462, BNF 42017486, présentation en ligne).
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC 1079366528) .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :